Le projet souhaite renforcer les qualités paysagères de la parcelle et propose de créer une perméabilité piétonne du lieu en ouvrant un passage clair entre le parc des Franchises et l’avenue Edmond-Vaucher. Pour ce faire, la future construction se décompose en deux volumes créant une cassure répondant mieux au front de rue et au front du parc. La végétation présente est préservée sur tous les pourtours de la parcelle et certains spécimens seront déplacés, en concertation avec l’OCAN.
La parcelle s’ouvre ainsi sur le parc des Franchises qui devient enfin perceptible depuis la rue, créant une percée et permettant une réelle perméabilité piétonne avec l’avenue Edmond-Vaucher, impossible aujourd’hui à cause de la rangée de villas privées. Le parc se prolonge jusqu’à la rue, fluidifiant les flux. Les habitants vivent dans le parc.
La percée centrale de l’immeuble invite à la traversée, les arcades les abords directs de l’immeuble sont un lieu d’échange et de partage, les aménagements extérieurs concrétisent la couture entre les espaces. La relation des bâtiments avec le sol a été étudiée avec attention afin de maximiser le potentiel d’aménagement de l’espace public.
Compte tenu de l’excellente desserte en transport public et suite à une pré consultation de l’Office Cantonal des Transport, le projet ne compte pas de parking en sous-sol. Cette option maximise la pleine terre et affranchit l’extérieur d’une rampe d’accès pour des véhicules, souvent génératrice de coupure dans la continuité des flux piétons. Un concept de mobilité partagée est en cour d’étude, avec la mise à disposition d’un véhicule motorisé pour les futurs habitants.
La dépendance, attribuée au célèbre architecte Maurice Braillard, est maintenue et utilisée comme parking à vélo et pourrait éventuellement accueillir le véhicule décrit plus haut. Le bâtiment dispose également d’un généreux local vélo au sous-sol de l’immeuble, venant compléter celui de l’annexe.
Dans un contexte plus large, le site s’inscrit dans la continuité d’une promenade publique reliant le parc des Franchises au parce de Geisendorf par le futur parc Bourgogne. Les arbres majeurs ont été identifiés en coordination avec l’OCAN et seront maintenus et/ou déplacés sur la parcelle. La plus grande partie des abattages concernera, non pas des arbres de grands développements, mais des arbustes et des petits arbres de peu d’intérêt présentant pour la plupart un mauvais état phytosanitaire.
Le parc des Franchises est actuellement mis à distance de la rue Edmond-Vaucher et des habitations environnantes par les parcelles la bordent et qui à ce jour, ne permettent pas de percevoir le parc depuis l’avenue, ni même d’y accéder de manière directe.
L’accès piéton à la façade Ouest du parc se fait à ce jour à travers la parcelle privée de la Centrale de Compensation, en passant par un parking peu engageant. Le deuxième accès, ouvert aux voitures, traverse la zone de livraison du bâtiment peu avenante.
Le projet propose d’articuler une échelle bâtie intermédiaire entre le volume monumental de la Caisse de Compensation et les villas inscrites à l’inventaire attenantes. Ouverte au public, la parcelle ambitionne de constituer une première porte d’entrée sur le parc des Franchises depuis l’avenue Edmond Vaucher. L’arborisation conservée de la parcelle, la création d’une placette sur l’avenue ainsi que la densification envisagée du cordon végétalisé permettent de renforcer l’effet de seuil pour le Parc. Le nouveau cheminement proposé se raccorde aux cheminements du parc.
Le déplacement du passage piéton au-devant du cheminement pourrait par ailleurs permettre de fluidifier les flux piétons depuis les quartiers ouest d’habitation vers le parc des Franchises, et à une plus large échelle, vers la promenade publique articulant différents parcs en direction de la Gare.
Le projet limite la hauteur de l’immeuble à six étages sur RDC, soit environ 23m, ce qui est inférieur à la hauteur légale de 27m. Le gabarit s’inscrit dans son contexte urbain très varié, passant d’un immeuble de 9 étages à des villas, et permet une transition d’échelle plus douce.
Au Rez, une affectation artisanale / commerciale, permet un vrai dialogue avec les promeneurs. L’activité pourra être liée avec celle du parc et accueillir, des ateliers d’artistes occupant actuellement la villa et, par exemple, une buvette. Le Rez accueille également la zone commune du « cluster », légèrement surélevée grâce à la pente naturelle du terrain, lieu d’échanges et de vie pour les habitants.
Aux deux premiers étages, le traitement des façades propose de rapprocher les logements des arbres en créant un espace de balcon intérieur. Ces étages étant situés au niveau de la couronne des arbres, ils seront protégés naturellement de la chaleur en été (pas de retrait de façades). Des bacs à fleurs feront office de garde-corps pour permettre au parc de grimper le long de la façade sud.
Dès le troisième étage, situé au-dessus de la couronne des arbres, un retrait de façade avec des décrochés et des balcons favorise un espace extérieur en contiguïté directe avec le parc ainsi qu’une protection solaire pour les mois les plus chauds.
La parcelle s’ouvre ainsi sur le parc des Franchises qui devient enfin perceptible depuis la rue, créant une percée et permettant une réelle perméabilité piétonne avec l’avenue Edmond-Vaucher, impossible aujourd’hui à cause de la rangée de villas privées. Le parc se prolonge jusqu’à la rue, fluidifiant les flux. Les habitants vivent dans le parc.
La percée centrale de l’immeuble invite à la traversée, les arcades les abords directs de l’immeuble sont un lieu d’échange et de partage, les aménagements extérieurs concrétisent la couture entre les espaces. La relation des bâtiments avec le sol a été étudiée avec attention afin de maximiser le potentiel d’aménagement de l’espace public.
Compte tenu de l’excellente desserte en transport public et suite à une pré consultation de l’Office Cantonal des Transport, le projet ne compte pas de parking en sous-sol. Cette option maximise la pleine terre et affranchit l’extérieur d’une rampe d’accès pour des véhicules, souvent génératrice de coupure dans la continuité des flux piétons. Un concept de mobilité partagée est en cour d’étude, avec la mise à disposition d’un véhicule motorisé pour les futurs habitants.
La dépendance, attribuée au célèbre architecte Maurice Braillard, est maintenue et utilisée comme parking à vélo et pourrait éventuellement accueillir le véhicule décrit plus haut. Le bâtiment dispose également d’un généreux local vélo au sous-sol de l’immeuble, venant compléter celui de l’annexe.
Dans un contexte plus large, le site s’inscrit dans la continuité d’une promenade publique reliant le parc des Franchises au parce de Geisendorf par le futur parc Bourgogne. Les arbres majeurs ont été identifiés en coordination avec l’OCAN et seront maintenus et/ou déplacés sur la parcelle. La plus grande partie des abattages concernera, non pas des arbres de grands développements, mais des arbustes et des petits arbres de peu d’intérêt présentant pour la plupart un mauvais état phytosanitaire.
Le parc des Franchises est actuellement mis à distance de la rue Edmond-Vaucher et des habitations environnantes par les parcelles la bordent et qui à ce jour, ne permettent pas de percevoir le parc depuis l’avenue, ni même d’y accéder de manière directe.
L’accès piéton à la façade Ouest du parc se fait à ce jour à travers la parcelle privée de la Centrale de Compensation, en passant par un parking peu engageant. Le deuxième accès, ouvert aux voitures, traverse la zone de livraison du bâtiment peu avenante.
Le projet propose d’articuler une échelle bâtie intermédiaire entre le volume monumental de la Caisse de Compensation et les villas inscrites à l’inventaire attenantes. Ouverte au public, la parcelle ambitionne de constituer une première porte d’entrée sur le parc des Franchises depuis l’avenue Edmond Vaucher. L’arborisation conservée de la parcelle, la création d’une placette sur l’avenue ainsi que la densification envisagée du cordon végétalisé permettent de renforcer l’effet de seuil pour le Parc. Le nouveau cheminement proposé se raccorde aux cheminements du parc.
Le déplacement du passage piéton au-devant du cheminement pourrait par ailleurs permettre de fluidifier les flux piétons depuis les quartiers ouest d’habitation vers le parc des Franchises, et à une plus large échelle, vers la promenade publique articulant différents parcs en direction de la Gare.
Le projet limite la hauteur de l’immeuble à six étages sur RDC, soit environ 23m, ce qui est inférieur à la hauteur légale de 27m. Le gabarit s’inscrit dans son contexte urbain très varié, passant d’un immeuble de 9 étages à des villas, et permet une transition d’échelle plus douce.
Au Rez, une affectation artisanale / commerciale, permet un vrai dialogue avec les promeneurs. L’activité pourra être liée avec celle du parc et accueillir, des ateliers d’artistes occupant actuellement la villa et, par exemple, une buvette. Le Rez accueille également la zone commune du « cluster », légèrement surélevée grâce à la pente naturelle du terrain, lieu d’échanges et de vie pour les habitants.
Aux deux premiers étages, le traitement des façades propose de rapprocher les logements des arbres en créant un espace de balcon intérieur. Ces étages étant situés au niveau de la couronne des arbres, ils seront protégés naturellement de la chaleur en été (pas de retrait de façades). Des bacs à fleurs feront office de garde-corps pour permettre au parc de grimper le long de la façade sud.
Dès le troisième étage, situé au-dessus de la couronne des arbres, un retrait de façade avec des décrochés et des balcons favorise un espace extérieur en contiguïté directe avec le parc ainsi qu’une protection solaire pour les mois les plus chauds.
